5 idées reçues sur les vélos électriques

Vélo électrique

Entre 2017 et 2018, la vente des vélos à assistance électrique a connue une augmentation significative, soit une hausse de 21% en une seule année. Cependant, beaucoup de cyclistes continuent à avoir quelques appréhensions liées à des clichés sans fondement. Dans cet article, nous allons voir les 5 idées reçues le plus répandues sur le vélo électrique et son utilisation.

Idée reçue n°1 : le vélo électrique est uniquement destiné aux personnes âgées

Le vélo électrique se distingue du vélo manuel par son système d'assistance électrique. La batterie d'un vélo électrique est la composant qui facilite l'usage de ce deux-roues. Si celui-ci connait autant d'engouement, c'est parce qu'il diminue l'effort et que ses conducteurs ont tendance à moins transpirer. Cela vous évitera alors de démarquer au bureau dans un piteux état alors qu'il n'est même pas 8 heures du matin. Ainsi, il n'est pas uniquement destiné aux séniors. Des statistiques récentes ont même que la moyenne d'âge des usagers du vélo à assistance électrique se situe entre 25 et 45 ans. Cela ne signifie pas que les personnes âgées ne peuvent pas avoir recours à ce deux-roues. Au contraire ! Mais il serait complètement erroné de croire qu'elles sont les seules à apprécier les atouts du vélo électrique pliable ou classique.

Ce véhicule se veut un moyen de transport économique, respectueux de l'environnement et pratique. Vous pouvez parcourir de longues distances sans arriver à destination en transpirant, et ce que vous soyez un conducteur amateur ou aguerri, jeune ou plus âgé. Le VAE est une solution efficace pour les personnes âgées qui souhaitent continuer à faire du vélo sans pour autant être confrontées à de grandes contraintes. Il permet à ses adeptes, tous âges confondus, de bénéficier des atouts absents dans un vélo classique notamment les différents niveaux d'assistance qui adaptent le véhicule aux besoins des cyclistes.

Idée reçue n°2 : l'assurance est obligatoire pour conduire un VAE

La loi considère que le vélo électrique n'est pas un cas à part. Le cycliste doit uniquement respecter les codes de la route et le règlement de la circulation. Il n'y a donc aucune obligation légale à souscrire à un contrat d'une assurance pour conduire ce vélo. Néanmoins, les autorités conseillent fortement le recours à un casque de protection afin de limiter les dégâts en cas de choc accidentel.

Idée reçue n°3 : la conduite d'un VAE représente un danger pour la santé

Le VAE est faussement associé à la pollution. Dans l'imaginaire collectif, en étant à bord, vous inspirez les particules polluantes présentes dans l'air. Cette idée est on ne peut plus fausse. Selon des études récemment effectuées, les cyclistes qui conduisent un VAE respirent moins de pollution que les conducteurs de voitures. Les véhicules à quatre roues sont dotés de prises d'air situées près des pots d'échappement des autres voitures. Ainsi, leurs conducteurs ont tendance à respirer un air plus pollué que les cyclistes. Ces derniers pédalent sur des pistes cyclables à l'air libre. Ils sont alors situés plus haut que les conducteurs de voitures.

Idée reçue n°4 : conduire un VAE lorsqu'il pleut est dangereux

En dépit du type de batterie intégré au VAE, ce composant est responsable de la vitesse et de la maîtrise du deux-roues. Cela signifie que la capacité de la batterie est déterminante sur le contrôle que le cycliste peut avoir sur l'appareil. Pensez toutefois à la réparation de batteries dès que vous constatez le moindre dysfonctionnement. Si le VAE est en bon état, il n'y a aucune raison que vous soyez confronté à des dangers même lorsque la météo n'est pas de votre côté. Il est clair que les fabricants ne peuvent pas mettre en vente leurs vélos sans avoir préalablement pensé à sa résistance aux intempéries. D'ailleurs, le succès de ces deux-roues est lié à la facilité avec laquelle vous pouvez les conduire même lorsque la piste est glissante.

Idée reçue n°5 : il faut constamment recharger la batterie

Le vélo électrique est continuellement amélioré pour disposer de plus en plus d'autonomie et répondre aux exigences des cyclistes. Ainsi, vous n'aurez pas à recharger la batterie quotidiennement. Notez que si vous roulez 20 km par jour, il vous suffit de recharger une nuit sur trois. De plus, même lorsque la batterie est vide, vous pouvez continuer à rouler. Des modèles récents présentent une autonomie qui peut atteindre 200 km.