La salsa est un genre d’une variante moderne de la musique latino-américaine. Dans le sens large, elle renvoie à un nom collectif pour différents genres de musique et de danse d’Amérique latine. On retrouve de nombreuses théories sur son origine. Cette danse ou cette culture a progressé pour affirmer l’héritage commun de la civilisation africaine et latino. Pour apprendre à danser la salsa, il faut d’abord comprendre son essence.
Au commencement…
Comprendre l’évolution musicale de ce grand genre nécessite une très courte référence historique sur Cuba. En octobre 1492, Christophe Colomb aperçut l’île et revendiqua la domination espagnole. Ainsi démarra la traite négrière. D’Afrique les espagnols importèrent des milliers de Noirs surtout des tribus Yoruba.
Au fil des siècles, il y a eu une lente fusion entre les sonorités purement rythmiques des peuples africains et les mélodies de la musique européenne. Les principaux genres qui mènent à la sauce peuvent être listés comme suit : santeria, rumba (yambu, guaguancò, Rumba Columbia), son, enfin la salsa. Les pas de bases pour danser la salsa n’ont jamais changé, cliquez ici pour plus d’information.
Les origines de la salsa
Il existe de nombreuses théories qui orbitent autour des origines de la salsa, voyons l’une d’entre elles.
Arsenio Rodriguez est crédité du grand honneur d’avoir donné une nouvelle tournure à la musique cubaine. C’est à partir de ce moment que Severino Ramoz, un arrangeur de l’émission « radio progresso », a composé une minute de musique avec un nouveau style pour les trompettes, le piano, les percussions et le chœur gréco-antillais. Ainsi est née la première salsa cubaine. Il s’est rapidement répandu parmi les nations de la mer des Caraïbes, mais, dans les années 60, l’embargo américain a bloqué son succès. À l’appui de cette théorie, il y a la présence du clave, que l’on retrouve dans les rythmes africains bien avant la salsa.
Une autre hypothèse stipule que la salsa est née aux États-Unis. Dans le barrio du quartier latin de New York, il y a une rencontre entre les traditions de différents groupes ethniques, Cubains, Portoricains, Vénézuéliens, Colombiens… la terre est fertile et les rythmes se mélangent. Le fils cubain est rejoint par le Jazz, le Rhytm « n Blues, la cumbia et la rumba.
Porto Rico revendique également la paternité de la salsa. Profitant de l’avantage du marché libre dont Cuba ne bénéficiait pas, plusieurs producteurs de disques ont lancé des produits portoricains sur le marché. Le plus important est que cette musique a réussi à surmonter les barrières raciales et à unir les noirs et les blancs dans une même passion : la danse !
Un terme polyphone
Le terme salsa est utilisé pour désigner divers rythmes, principalement caribéens, populaires dans de multiples territoires d’Amérique latine. Le fait de danser la salsa signifie entrer dans l’histoire de rue cubaine. On ignore qui et pour quelle raison ce style de musique se nomme salsa. Mais cette appellation convient parfaitement. Elle prépose le « métissage » de plusieurs formes de rythmes et de sons musicaux. La salsa correspond aussi à la danse que l’on pratique sur ce type de morceaux de musique. Toutefois, le mot a été employé par les personnes venues de Cuba à l’État de l’empire en guise de métaphore du swing (Jones et Kantonen, 1999).
La salsa inspira la musique urbaine et d’autres danses latino de rue. Des artistes comme Sergio George, ont ramené le rythme au mambo original et ont introduit la trombone. La salsa s’est également développée au Mexique, en Argentine, au Pérou, en Europe et au Japon dans les années 1980. Dans ses pays d’origine, la salsa a toujours été un élément profondément ancré dans la culture et l’identité collective. Parmi les plus célèbres danseurs de salsa cubains, on trouve Tony Castillo et Lazaro Martin Diaz.